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Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 5.djvu/258

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comme indifférents, blasés et sceptiques. J’espère que son père le conservera jeune. Nous ferons en sorte qu’il ne s’ennuie pas ici. Tâchez qu’il y soit dimanche. Il verra tous mes autres garçons, qui sont presque tous très gentils et qui le mettront bien vite à l’aise.

Sur cette espérance, je vous embrasse, chère amie, et vous demande de me dire s’il y a quelque soin particulier à lui donner. Qu’il ne vienne pas la nuit, il fait trop froid et on s’enrhume affreusement. Qu’on me dise aussi combien de jours je peux le garder.

Dieu veuille qu’il m’apporte de meilleures nouvelles de vous !

G. SAND.

Dites bien à Maurice que le vieux Maurice, mon fils, l’aimera, et que ma belle-fille, qui est une adorable personne, m’aidera à le gâter.


DCLXIX

À M. HENRY HARRISSE, À PARIS


Nohant, 9 avril 1868.


Cher ami,

J’ai été encore un peu malade en arrivant ici, fatiguée surtout, bien que le voyage ne soit rien, et que