vous parle en secret, ajouta-t-il. Je n’ai point affaire à messieurs les laquais.
— Diable ! reprit Mourzakine, tu le prends de haut. Alors suis-moi dans le jardin.
Ils franchirent la porte, entrèrent dans une allée couverte qui longeait la muraille, et le gamin sans se déconcerter entama ainsi la conversation.
— C’est moi le frère à Francia.
— Très-bien, dit Mourzakine ; mais qu’est-ce que c’est que Francia ?
— Francia, excusez ! vous n’avez pas seulement demandé le nom de celle que votre cheval a bousculée…
— Ah ! j’y suis ! non vraiment, je n’ai pas demandé son nom. Comment va-t-elle ?
— Bien, merci, et vous ?
— Il ne s’agit pas de moi.
— Si fait ; c’est à vous qu’elle veut parler, rien qu’à vous. Dites si vous voulez qu’elle vous parle ?
— Certainement.
— Je vais l’aller chercher.
— Non, je ne peux pas la voir ici.