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Page:Sand - Francia.djvu/84

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— Je ne pourrai guère aller chez vous ; je vous enverrai Théodore.

— Qui ça ? ton petit frère ?

— Oui ; je n’en ai qu’un.

— Merci, ne me l’envoie pas, ce charmant enfant ! J’ai peu de patience, je le ferais sortir par les fenêtres.

— Est-ce qu’il a été malhonnête avec vous ? Il faut lui pardonner ! Un orphelin sur le pavé de Paris, ça ne peut pas être bien élevé. C’est un bon cœur tout de même. Allons !… si vous ne voulez pas le voir, j’irai vous parler ; mais où serez-vous ?

— Je n’en sais rien encore ; le concierge de cette maison-ci le saura, et tu n’auras qu’à venir lui demander mon adresse.

— C’est bien, monsieur ; merci et adieu !

— Tu ne veux pas me donner la main ?

— Si fait, monsieur. Je vous dois la vie, et si vous me faisiez retrouver ma mère,… vous pourriez bien me demander de vous servir à genoux.

— Tu l’aimes donc bien ?