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Page:Sand - La Fée qui court, paru dans Le Figaro, 04 décembre 1859.djvu/4

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— Non, non, ma bonne dame, s’écrient en riant les petites roses qui avaient entendu grogner la fée : nous avons des gouttes de rosée sur nos feuilles.

— Et nous, disent en folâtrant les papillons, nous avons de l’or et de l’argent sur nos ailes.

— Voilà, dit la fée en s’en allant, les seules gens raisonnables que je laisse sur la terre.

GEORGE SAND.
Nohant, 27 octobre 1859.