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Page:Sand - Tamaris.djvu/204

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dans les règlements de là-haut. La sagesse et la bonté tombent partout du ciel, comme le soleil sur les plantes, et dans tous les terrains de la plaine, à tous les étages de la montagne, il y a des ombres malsaines, des insectes nuisibles, des oiseaux voraces qui détruisent la graine malade ou errante à côté de la graine qui s’enfonce et prospère. Tu m’as toujours vu rechercher avec le même intérêt des personnes placées très-haut et d’autres placées très-bas sur l’échelle sociale. C’est que moi, l’homme des habitudes régulières et le défenseur des choses normales, je n’ai rien trouvé dans ma provision d’expérience qui me fît priser ou chérir une classe plus ou moins qu’une autre classe. Croire que, pour être aimé et compris, il faut des gens qualifiés, décorés, vêtus, dressés de telle ou telle façon, est le plus vain des préjugés. Je trouverais ridicule un républicain qui ne pourrait supporter que des gens en blouse, et tout aussi ridicule un aristocrate qui se trouverait mal à l’aise et déplacé au milieu des blouses. Sous ce rapport, la marquise pense absolument comme ton vieux ami. Elle ne s’ennuie et ne se déplaît qu’avec les sots et les prétentieux, quelle que soit leur livrée. Elle s’intéresse et s’épanche avec quiconque a du cœur et de la raison.

— Et son fils ? repris-je.

— Son fils ne perdra rien à penser comme elle, et, comme à sa majorité il pourra vivre à sa guise,