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Page:Sand Musset Decori - Correspondance.djvu/52

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LETTRE N° 11.

S’il y a dans les feuilles que je viens de lire une page où vous ayez pensé à moi, et que je l’aie deviné, je vous remercie, George.

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je voudrais que vous me connussiez mieux, que vous voyiez qu’il n’y a dans ma conduite envers vous ni rouerie ni orgueil affecté, et que vous ne me fassiez pas plus grand ni plus petit que je ne suis. Je me suis livré sans réflexion au plaisir de vous voir et de vous aimer. — Je vous ai aimée, non pas chez vous, près de vous, mais ici, dans cette chambre où me voilà seul à présent. C’est là que je vous ai dit ce que je n’ai jamais dit à personne. — Vous souvenez-vous que vous m’avez dit un jour que quelqu’un vous avait demandé si j’étais Octave ou Cœlio, et que

  1. Coupure aux ciseaux, faite par A. de M.