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Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/24

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mettre un terme. Il résolut de renoncer au monde, comme le vénérable frère mendiant, qui lui était apparu et d’aller au désert.

27. Cette résolution ne lui coûta-t-elle pas ?

Si, car il dut abandonner tout ce que les hommes regardent comme le plus grand bonheur terrestre : le trône, les palais magnifiques, la jouissance, les honneurs, la richesse, les plaisirs et même sa

    et son libre-arbitre, qui ne peuvent pas exister avec un Dieu créateur et tout puissant. Elle seule repose sur la vraie justice, et ce n’est qu’en elle que la belle parole du sublime Jésus de Nazareth devient une vérité « L’homme moissonnera ce qu’il a semé. » Seule, la doctrine des naissances successives nous donne la solution de l’énigme de notre existence et nous explique d’une manière acceptable, pourquoi le juste est souvent pauvre et méprisé pendant que le méchant vit riche et honoré. Seule elle répond à la question que des millions de cœurs humains, torturés et désespérés, adressent vainement au ciel lui demandant pourquoi nous devons tant souffrir ici-bas. Elle nous montre que notre être intime est aussi indestructible que la matière et que les forces naturelles. Nous sommes entrés dans la vie de notre propre volonté et nous l’avons gardée, sous des formes sans cesse changeantes, depuis le commencement des choses jusqu’à ce jour. La mort n’est pas une délivrance ou un anéantissement, mais le passage d’une forme devenue ca-