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Page:Vers libres par Raymond Radiguet, 1925.djvu/22

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De me prêter un des canifs
Qui semblent furtives sardines
Ouvrant le fruit des mers gourmandes.
En échange de ton canif

D’argent, ondine, je dédie
À tes sœurs et à toi l’écorce
Dont je ne sus venir à bout,
Assis, couché ou bien debout,
Trahi par mes naïves forces.


Pourpre ciel entrouvert ! Grenade.


En bon conseil puisque tu daignes
Aphrodite me faire faire
Le grand tour du propriétaire
Vénus parmi les promenades