Page:Vers libres par Raymond Radiguet, 1925.djvu/21

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De soleil et de lune dînes,
Mis à l’école des ondines
On nous apprend à rester jeunes,
À nous qui voudrions vieillir !

À la dînette de la vie
À peine mis notre couvert,
Peureuse d’être découverts
Par la nourrice de son frère

(De sa mère le préféré :
Dernier venu c’est le premier,
Aussi bien tu le sais, Vénus)
Comme oursin peureux se hérisse

La naïve à qui l’on défend
De mettre un pantalon ouvert.
— Tu vas me trouver bien enfant,
Ondine, si je te demande