par la corniche des maisons, d’où promptement il choit, flasque et rompu.
La foule appelle l’empereur comme un amant chéri.
— Constantin, eïa… eïa !…
Plusieurs répètent lamentablement le nom que lui donnèrent ses récentes victoires.
— Triomphateur des Bulgares… s’écrient d’autres avec des accents de colère,… nous t’arracherons de leurs mains, bientôt.
— Toi qui sus ne pas trembler… pleure une fille tendant les bras vers le palais… toi qui sus ne pas trembler comme les eunuques et les femmes !
— Orgueil de Byzance !…
— Éon sur la terre, toi qui sus aimer avec toutes tes vigueurs… adore une courtisane encapuchonnée de voiles à raies d’or.
— Fils des Empereurs ! Entends-nous, triomphateur des Arabes !… grondent ensemble toutes les voix où tressaille la colère.
— Toi qui pleurais si tendrement sur ton petit enfant mort au berceau… larmoie une mère épaisse.
— Père attristé !… Ils te martyrisent, là même où Irène t’enfanta.
— Cœur d’époux… Père infortuné… Amant passionné. Soldat victorieux.
— Eïa ! eïa ! Constantin ! eïa… eïa !…
— Ils l’ont amené là de grand matin ?… interroge le voyageur aux guêtres boueuses et a la pèlerine humide.
— Quand personne encore ne parcourt les rues !…