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Page:Dubois - Tombouctou la mystérieuse, 1897.djvu/290

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TOMBOUCTOU LA MYSTÉRIEUSE

leur convenance. Les boutiquiers voisins, marchands d’étoffes et de vêtements, avaient des gens apostés pour signaler leur apparition, et aussitôt ils se barricadaient. Dans les rues ils dévalisaient les passants. Rencontrant un homme avec une belle robe brodée, un vêtement neuf ou simplement propre,
coin de toumbouctou.
avec des bottes ou des sandales, ils le dépouillaient sur place. Aux femmes ils enlevaient leurs bijoux d’or, leurs ornements en verroterie ou leurs colliers de corail ; ils agissaient de même avec les enfants et les esclaves.