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la danse macabre


 Tu as l’air d’un cadavre ;
 Puis tu respires fort,
 Tu ragrippes ton mâle
 Et lui soupire : Encor !

 Et tu te renouvelles,
 Sereine autant qu’avant.
 Ce pourtant que pantèle,
 Effondré, ton amant !

— Presse mes seins, ils sont si blancs
Que l’on dirait leur lait qui neige ;
Presse leur bout, il est si rouge
Que l’on croirait ton sang qui tremble ;
Presse ma lèvre, elle est si fraîche
Que tu en mourras de bonheur ;
Presse mon âme, elle est si sèche
Que tu en mourras de douleur ;
Presse mon ventre, il est si pur
Qu’il réinvente la pudeur ;
Presse mon cœur, il est si dur
Qu’il mettra en pièces ton cœur ;
Mais ne presse pas ma cervelle,
C’est du sperme qui sortirait,
Avec du vent, de la femelle
Que tu adores et qui te hait !

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