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Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/24

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matrice, dont le chatouillement me cauſa une quaſi létargie à tous mes ſens, l’affaire finie il retira ſa lance baiſſée, car elle plia. Je la voulus eſſuïer avec le linge, comme les autres fois, mais, Rapineau me dit, il n’eſt pas neceſſaire, elle eſt auſſi ſeche que ſi elle n’avoit pas nagé dans l’étang du plaiſir, il toucha alors ma partie et pouſſa un doigt fort avant pour voir ſi la matrice étoit mouillée, que les Dieux nous favoriſent ! s’écria il, je ne doute pas que de ce coup il ne ſe forme pas dans ton ſein, le fruit de notre amour, car la matrice n’eſt pas mouillée elle eſt ſeche, c’en eſt aſſez, ma mignonne, repoſez-vous un peu. Comme j’étois fatiguée, le ſommeil m’accabla bientôt, je dormis quelques heures, pendant lesquelles Rapineau ne fermoit pas la paupiere, il me baiſa et me regarda par tout, je dormis ſi profondément et comme une ſouche que je ne me reveillai pas ; Rapineau retira doucement les draps et la couverture, j’étois couchée ſur le dos et m’aïant doucement élargi les cuiſſes, il vit mes parties naturelles, il admira la beauté de mon corps, et dans cete agreable vûë il me perça de ſa lance. J’ouvris à cete heure les yeux. Vous vivez, mon petit œil ; oui, lui repondis-je, je ſuis encore vivante. Etant donc à la renverſe et me ſentant enſerrée ; à meſure que Rapi-