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Page:Maupassant - Conte de la bécasse, 1906.djvu/283

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saint-antoine


avant, sûr de tuer. Mais le vieux, attrapant à pleine main la lame dont la pointe allait lui crever le ventre, l’écarta, et il frappa d’un coup sec : sur la tempe, avec la poignée du fouet, son ennemi qui s’abattit à ses pieds.

Puis il regarda, effaré, stupide d’étonnement, le corps d’abord secoué de spasmes, puis immobile sur le ventre. Il se pencha, le retourna, le considéra quelque temps. L’homme avait les yeux