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Page:Ridel - Ma captivité dans les prisons de Séoul, 1901.pdf/63

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DANS LES PRISONS DE SÉOUL.

ternes (chacun portant la sienne) qui vont, viennent, se croisent, donnent aux rues un aspect singulier. Je pus remarquer tout cela, malgré la pression de mes deux geôliers, qui me tenaient étroitement serré, et me secouaient d’une belle façon. Mais mon esprit était surtout occupé du malheur de ce pauvre peuple, qui ne connaît pas Dieu. J’étais venu pour répandre la lumière de la foi, pour lui enseigner le chemin du ciel, et je me voyais arrêté dès le début. Du moins je m’offris généreusement à Notre-Seigneur afin de mourir pour le salut de ce pauvre peuple.