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Page:Ridel - Ma captivité dans les prisons de Séoul, 1901.pdf/74

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III. — Mes gardiens et mes interrogatoires.

Il y a deux tribunaux, le tribunal de droite et celui de gauche ; à chaque tribunal se trouvent à peu près cinquante-deux satellites. Au-dessous des satellites, qui sont tous instruits et ont reçu une certaine éducation, il y a des espèces de soldats, puis des employés subalternes qui les accompagnent dans les expéditions ; enfin y a les bourreaux, hommes de la dernière classe, à la figure de monstres, au regard faux ; ce sont ordinairement d’anciens voleurs libérés.

Les satellites sont habillés de toutes les manières, suivant les expéditions qu’ils ont à faire, et pour n’être pas reconnus, ils changent souvent d’habits. Ils ont des chefs qu’on appelle Tchyem-tji dont le grade correspond à celui de sergent, ils portent des anneaux en jade en serre-tête ; le Tong-tji ou lieutenant porte des anneaux d’or. Tous sont sous les ordres du préfet de police, qui a un pouvoir absolu pour les captures ordinaires.

Il est difficile de reconnaître les satellites ou